« Bien que le sondage de ce mois montre que les investisseurs ont renforcé leur position en cash et réduit leur allocation en actions, aucune de ces caractéristiques n’évolue suffisamment pour donner le feu vert pour profiter de la baisse », a déclaré Michael Hartnett, responsable de la stratégie chez Bank of America Merrill Lynch, en réaction à l’enquête de février auprès des gestionnaires d’actifs.

Interrogés au niveau mondial, ces derniers sont désormais 43% (en net) à surpondérer les actions, contre 55% en janvier, soit la baisse mensuelle la plus importante depuis deux ans. L'allocation obligataire a, elle, touché un plus bas depuis la création du sondage, avec 69% des gestionnaires d'actifs sous-pondérant cette classe d'actifs.

Le niveau moyen des liquidités dans les portefeuilles a pour sa part rebondi à 4,7% ce mois-ci contre 4,4% en janvier.

L'indicateur Bull & Bear, qui prend en compte ces évolutions, a bien reculé de 8,5 à 8,4 en un mois, mais donne toujours un signal de vente. Il suggère, selon Bank of America Merrill Lynch, que les marchés devraient tester "les récents points bas du marché".