Paris (awp/afp) - Le spécialiste des services techniques dans l'énergie et les télécommunications Spie a confirmé ses objectifs pour 2016, malgré des résultats en repli au premier trimestre, plombés par le secteur du pétrole et du gaz.
Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est en repli de 5,8% à 1,19 milliard d'euros pour un bénéfice avant frais financiers (Ebita) de 57,1 millions d'euros, en baisse de 2,4% et inférieur aux attentes des analystes.
La marge d'Ebita, objectif majeur du groupe, est toutefois en progrès de 17 points de base, à 4,8% du chiffre d'affaires, avec des améliorations dans tous les segments, détaille un communiqué du groupe.
Le PDG de Spie, Gauthier Louette, y a jugé ce début d'année "encourageant". "La bonne dynamique des segments Germany and Central Europe et Northwestern Europe s'est poursuivie. Dans l'activité pétrole-gaz, l'environnement s'est encore détérioré et la production de nos activités de services a été faible", a-t-il précisé.
Si l'on ne tient pas compte de ces activités, le chiffre d'affaires de Spie aurait été stable au 1er trimestre.
Pour 2016, Spie prévoit toujours une année "de croissance de l'Ebita, d'excellente cash conversion (conversion de capitaux, un indicateur de gestion de trésorerie, NDLR) et d'activité dynamique en matière d'acquisitions".
Sur ce dernier point, Spie a annoncé jeudi l'acquisition du groupe français RDI, spécialiste notamment des services d'infogérance et d'intégration des structures de télécommunications.
Le groupe annonce être en "discussions avancées" sur d'autres acquisitions potentielles en France et en Allemagne, "dont certaines pourraient être signées au cours du 2e trimestre".
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