Ces données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables reflètent un recul de 0,1% du nombre de logements commencés sur la période mai-juillet.

Cette quasi-stabilité recouvre des évolutions contrastées, avec une hausse des mises en chantiers pour les logements individuels (+1,3%) et un recul pour les logements collectifs (-0,9%).

Dans le même temps, les permis de construire ont reflué de 0,3% par rapport aux trois mois précédents, sous l'effet d'une baisse des autorisations de logements individuels (-0,9%) qui l'emporte sur la légère progression pour les logements collectifs (+0,1%).

Si sur trois mois la tendance est à la baisse, les évolutions sur un an confirment la consolidation de la reprise dans le secteur.

En données brutes, un total de 356.300 logements ont été commencés sur 12 mois à fin juillet, un chiffre en progression de 5,6% par rapport aux 12 mois précédents, contre 356.100 (chiffre révisé en hausse de 300) sur 12 mois à fin juin.

Les permis de construire ont quant à eux augmenté de 8,3% sur un an à fin juillet, à 401.200, contre 403.00 (chiffre revu en baisse de 2.700) sur 12 mois à fin juin.

Pour la période mai-juillet, le ministère a une nouvelle fois constaté des taux d'annulation des permis de construire supérieurs à leur moyenne de longue période, à la fois pour les logements individuels (15,2%) et collectifs (23,3%).

Sur trois mois à fin juillet, les délais moyens de mise en chantier évoluent peu, à 4,7 mois pour les logements individuels (contre 4,6 mois à fin juin) et à 7,9 mois pour les logements collectifs (contre 7,8 mois à fin juin).

(Myriam Rivet, édité par Emmanuel Jarry)