Après la forte détente des rendements survenue la veille -en pleine débâcle boursière-, l'attentisme -et une véritable stagnation généralisée- a prévalu ce mercredi, alors que les actions amorçaient un rebond technique (bien timide en fin de compte).

Les chiffres (PMI) publiés en matinée avaient été littéralement ignorés et les opérateurs se sont montrés tout aussi indifférents lors de la parution à 16H d'un indice PMI manufacturier US stable à 53 en septembre.

Les T-Bonds américains ont oscillé toute la journée autour du seuil de stabilité situé à 2,15% depuis la veille.

Tout se passe comme les chiffres 'macro' étaient devenus très secondaires depuis que la FED a décidé de laisser son taux directeur inchangé.

Mario Draghi cet après-midi indiquait qu'il lui faut plus de temps pour juger de l'opportunité de renforcer le 'QE' de la BCE: quelques espoirs de coup de pouce monétaire ont été déçus.
Pour certains, cet immobilisme alimente le sentiment inconfortable que les banques centrales naviguent à vue.

Concernant les indicateurs macroéconomiques européens du jour, l'indice PMI 'flash' Markit s'est replié de 0,4 point dans la zone euro en séquentiel à 53,9 points ce mois-ci (même écart pour la composante 'services').

En Chine, le PMI manufacturier s'est encore contracté de -0,3Pts pour s'inscrire à un plancher de 47, au plus bas de la décennie écoulée.

Des bons du Trésor européens ont enregistré des écarts millimétriques et répliquent le plus souvent leurs niveaux de la veille: les OAT ressortent inchangées 0,90%, le '10 ans' belge également (à 0,914% contre 0,9130%).

Le Bund finit à 0,6000% contre 0,595%, et plus au sud, c'est 'match nul' puisque les 'bonos' espagnols se tendent de 1Pt de base à 1,96%, tandis que les BTP italiens affichaient -1Pt à 1,745%.

En Grèce, la formation du gouvernement, présenté ce matin, est saluée par une petite embellie de 10Pts de base du '10 ans' qui en termine à 8,35%.
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