La BCE ne bouge pas et confirme son diagnostic d'un redressement progressif du taux d'inflation vers l'objectif des 1,7% d'ici fin 2016.
Mario Draghi exclut le scénario déflationniste à la japonaise du fait de l'absence de décrue des matières premières.
La lenteur de l'expansion du crédit n'est pas lié à des taux trop élevés (les baisser encore ne changerait pas grand chose) mais à l'absence d'investissement des entreprises alors que la reprise reste un peu lente... mais semble sur de bons rails.

Les marchés obligataires consolident sur une large front sur les places occidentales mais dans des marges étroites: les rendements se tendent de 2 à 5Pts de base au pire (le Bund affiche 1,66% contre 1,61% la veille, les BTP 3,42% contre un plancher de 3,38% mercredi).
Les T-Bonds se dégradent de 2,70 vers 2,74%, essentiellement à cause de nouveaux records historiques anticipés à Wall Street.

Le chiffre du jour aux USA est décevant car la productivité du travail non agricole a progressé de seulement 1,8% au quatrième trimestre 2013 contre une anticipation de +2,6% après une hausse de 3,2% au trimestre précédent. Surprise également au coût unitaire du travail se contracte de 0,1% contre une attente de -0,9% (après -1,6% au troisième trimestre 2013).

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé de -23.000 à 326.000 ce qui est en revanche plutôt encourageant à la veille des statistiques mensuelles de l'emploi en février.
A noter que l'Euro flambe de +0,6% vers 1,3830/$... un nouveau zénith annuel.

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