(CercleFinance.com) -Ce fut une journée de consolidation pour l'ensemble des marchés obligataires en Europe alors que les indices d'activité en Europe en janvier ont constitué de bonnes surprises -sauf en Allemagne- avec un rebond de l'indice PMI de l'Eurozone (à 51 contre 50,6), en France (à 49,2 contre 47,5 avec un marché automobile en hausse de +5,9%)
L'Allemagne en revanche enregistre une décélération de 551,2 vers 50,9).

Sur le front des prix à la consommation, c'est la déflation qui prend de l'ampleur (-0,6%) mais avec toujours un fort impact de la baisse des prix de l'énergie.

Les Bunds ont maintenu leur niveau record à 0,27% mais les prises de bénéfices l'ont emporté en Espagne: les 'bonos' se tendent de 3Pts de base à 1,48%, même écart pour les BTP italiens à 1,61% et +4Pts de base sur les Gilts britanniques à 1,38%.
Aux Etats Unis, les T-Bonds se sont dégradés de 6Pts à 1,70% avant de réduire cet écart de moitié (à 1,665%) après la publication du revenus des ménages américains (+0,3% en décembre 2014) et des dépenses qui ont au contraire baissé de 0,3% (alors que la consommation est sensée avoir accéléré de +4,2% au 4ème trimestre).

Par ailleurs, l'indice PMI manufacturier est resté stable à 53,9, mais l'indice ISM a baissé davantage que prévu, à 53,5, traduisant donc un ralentissement du secteur.
Enfin, les dépenses de construction n'ont augmenté que de 0,4% en décembre, là encore, sans lien avec l'accélération des mises en chantier ou des ventes de logements neufs.

Cette journée a été marquée par un net rebond du baril de pétrole, en hausse de +2% à 49,15$ contre 46,7$ en milieu de matinée sur le NYMEX: pas mal de nervosité mais le sentiment que l'essentiel de la correction est maintenant achevée.
Les pressions déflationnistes pourraient se relâcher au cours des prochaines semaines et conduire la FED à relever effectivement ses taux mais à partir de la fin de l'été, et non dès l'entame du second semestre comme anticipé jusqu'à présent.

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