Les écarts de rendements obligataires se resserrent dans la zone euro, les investisseurs revenant vers les obligations des pays périphériques au détriment de celles des États les plus sûrs, alors que le dossier de la Grèce parait proche de sa conclusion.

Tandis que le rendement à 10 ans du Bund allemand se tend de quatre points de base à 1,97%, celui de l'OAT française perd trois pb à 2,98%, celui du Bon espagnol recule de 10 pb à 5,15% et celui du Bon italien, 13 pb à 5,44%.

C'est en effet ce lundi que les ministres des Finances de la zone euro doivent donner leur feu vert au deuxième volet du plan d'aide à la Grèce, qui doit permettre au pays de bénéficier de 130 milliards d'euros pour éviter le défaut de paiement.

Si cette aide ne 'permettra pas de résoudre le problème de fond du pays', Barclays Bourse note qu'elle est 'considérée par les marchés comme une solution pour éliminer le risque systémique court terme (avec effet de contagion)'.

Les obligations des États périphériques profitent aussi de l'annonce, vendredi, de la mise en place de la 'facilité de protection des dettes souveraines' du FESF, visant à offrir un levier sur ses capacités d'intervention restantes.

'Si un État le demande, il pourra émettre un certificat de protection à chaque émission de dette souveraine, qui garantira 20% à 30% du nominal de l'emprunt souverain par le FESF', explique Aurel BGC.

Ce dernier rapporte aussi que 'l'autre option, celle d'un fonds associant capitaux publics et privés et qui investirait sur les marchés primaire et secondaire de dette souveraine avec une garantie du FESF sur les premières pertes, sera disponible dans peu de temps'.

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