Toujours pas d'euphorie sur les marchés obligataires au lendemain des déclarations de Benoît Coeuré et Christian Noyer affirmant que la taille du 'QE' pourrait être temporairement ou même plus durablement amplifiée.
Les marchés obligataires sont vite revenus à des préoccupations bien concrètes comme l'absence d'évolution des pourparlers entre la Grèce et ses créanciers puis la crainte que la FED n'écarte pas une normalisation de sa politique monétaire d'ici l'automne, même si la patron de la FED de Chicago juge toute hausse de taux avant début 2016 'inappropriée'.

Les T-Bonds US avaient chuté mardi soir tandis que leur rendement grimpait vers 2,29% : une embellie bien timide se dessine avec une détente de 2,5Pts de base à 2,265%.
En Europe, la lourdeur l'emporte avec une tension de 1,5Pts de base sur le Bunds à 0,625%, sur les OAT 2025 à 0,91% et le '10 ans' belge à 0,9230%.

Les 'bonos' espagnols rechutent encore plus nettement (soit 4Pts de base en plus à 1,795%) et reviennent à la case départ (comme si la BCE n'avait pas tenté de calmer le jeu hier matin) et les BTP italiens se retendent également de 4Pts de base à 1,853%.

Le '10 ans' grec reste stable autour de 11,15% malgré toutes les spéculations sur un défaut partiel, un refinancement qui évite la faillite avant le 5 juin (selon le porte-parole de Syriza) tout en ne résolvant rien, etc.

Pas de chiffres à se mettre sous la dent aux Etats Unis cet après-midi: les opérateurs se focalisent essentiellement sur les 'minutes' de la FED.

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