La semaine qui s'ouvre sera ponctuée par la publication des 'minutes' de la dernière réunion de la Fed puis un sommet de la BoJ (Bank of Japan).

Mr Kuroda avait indiqué la semaine dernière qu'une amplification imminente du 'quantitative easing' (cette semaine) n'était pas d'actualité, en dépit d'une série de mauvais chiffres japonais (contraction du PIB, inflation zéro, etc.) mais une nouvelle fenêtre pourrait s'ouvrir fin octobre et la 'BoJ' en profitera peut-être pour redonner le sourire aux marchés.

Aux Etats Unis, les conditions justifiant une hausse des taux s'éloignent chaque jour davantage: après les mauvais chiffres de l'emploi en juillet et août, voici que survient un net recul de l'ISM des 'services' (activité dans le secteur tertiaire) de 59 vers 56,9.

Mais les T-Bonds US consolident vers 2,03% (contre 1,97% vendredi soir et jusqu'à 1,9150 juste après le 'NFP' et le chômage US).

En Europe, les dettes souveraines reperdent une partie du terrain gagné jeudi et vendredi dernier alors que les investisseurs retrouvent brusquement leur 'appétit pour le risque' et se ruent sur les actions: il en résulte une envolée de +3,5% du CAC40 et des bourses dans l'Eurozone.

Les mauvais chiffres économiques en redeviennent de bons dans la perspective d'un maintien d'une politique d'argent gratuit aux USA bien au-delà du 31/12/2015 (70% des experts repoussent une hausse de taux par la FED à début 2016, voir pour 50% au second trimestre 2016).

Le PMI final Markit composite de l'activité globale dans l'Eurozone a reculé de 0,7 point en séquentiel à 53,6 points en septembre, un niveau par ailleurs inférieur à son estimation flash initiale (53,9).

Selon Eurostat, le volume des ventes du commerce de détail corrigé des variations saisonnières a stagné en août 2015 par rapport à juillet tant dans la zone euro que dans l'UE, mais elles progressent de +2,3% sur 12 mois contre +1,8% anticipé.

Le seul 'bon chiffre' du jour -sans ironie- concernait le PMI global de Markit concernant l'économie française (il passe de 50,2 à 51,9) mais le PMI 'global' recule en Europe.

Les OAT se sont retendues de +4,3Pts à 0,8530%, le '10 ans' belge a fait de même à 0,8750% et l'emprunt de référence allemand s'est également dégradé de 4,3Pts à 0,56%.

Quasi stabilité des 'bonos' espagnols à 1,79%, les BTP italiens n'ont décalé que de +1,5Pt de base à 1,655%... et la surprise provient de la parfaite stabilité du '10 ans' portugais à 2,31% malgré la perte de majorité absolue de la coalition au pouvoir.


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