La journée était calme, très calme même... et puis soudain, vers 15H50, ce fut l'embrasement sur les marchés financiers, avec une envolée de +1% en moyenne des indices boursiers en quelques minutes, suite à des 'indiscrétions' d'officiels grecs (non corroborées par les autres négociateurs européens ou du FMI) concernant la conclusion imminente d'un protocole de refinancement d'Athènes.

Il s'agit d'une annonce -unilatérale- des prémices d'un accord sur la dette grecque moyennant un objectif d'excédent primaire a minima, sans baisse des salaires notamment, la 'ligne rouge' tracée par Syriza.

Les négociateurs du FMI et de la BCE ont-ils accepté d'aligner leurs exigences de réformes en deçà des limites posées par Alexis Tsipras et Yanis Varoufakis ?

Les taux longs se détendent en Grèce (de 11,9 à 11,54%) et se dégradent symétriquement en Allemagne et en France puis en Belgique... mais à la marge (+2Pt de base sur les OAT à 0,87% et +1,5Pt sur les Bunds à 0,56% et le '10 ans' belge à 0,874%).

L'embellie a été surtout sensible sur les 'bonos' espagnols (-5,5Pts de base à 1,82%) et les BTP italiens (-7,5Pts de base à 1,868%).

Outre-Atlantique, en l'absence de la moindre statistique macro-économique, le T-Bond consolide marginalement avec un rendement qui se retend symboliquement de +2,5Pts de base à 2,165% (après -7Pts la veille).

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