Les rendements obligataires se tendent, alors que les marchés tablent sur une issue positive aux discussions à Athènes pour une réduction de 100 milliards d'euros de la dette grecque. Le taux à 10 ans du T-Note américain gagne trois points de base à 2,06%, comme celui du Bund allemand à 1,96% et celui de l'OAT française à 3,12%.

Malgré un échec ce week-end, les discussions se poursuivent entre le gouvernement d'Athènes et ses créanciers bancaires. La pression pour un accord pourrait s'accroitre avec la réunion des ministres des Finances de la zone euro, prévue ce soir.

'Les dernières rumeurs indiquent une perte de 65% à 70% pour les créanciers privés, une maturité de 30 ans pour les nouvelles obligations grecques échangées et un taux d'intérêt moyen de 4%', indique-t-on chez Barclays Bourse.

Les obligations des États allemand et américain perdent un peu de terrain, mais Aurel BGC estime que le risque d'un brutal mouvement haussier des taux longs apparaît limité 'tant que la crise des souverains européens n'est pas terminée'.

'Le vrai risque pour les obligations d'État américaines et allemandes n'interviendra que lorsque les responsables politiques auront terminé leurs négociations sur la réforme du Traité de l'Union Européenne et/ou que la BCE se sera décidée à intervenir plus massivement pour soutenir les marchés obligataires des États exposés à la défiance des investisseurs', juge-t-il.

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