Pratiquement aucun mouvement notable sur les marchés obligataires européens en l'absence des investisseurs américains en congé pour cause de 'President's Day'.
Pour la même raison, aucun indicateur n'était publié de l'autre côté de l'Atlantique cet après-midi.
Les opérateurs n'ont eu à se mettre sous la dent qu'une progression notable de l'excédent commercial de l'eurozone, à 24,3 milliards en décembre, contre 21,2 milliards le mois précédent.
Cette statistique témoigne du - très relatif - redressement de l'économie de la région en ce début d'année (principalement en Allemagne) puis surtout de l'effet positif de la baisse de l'Euro.

Les Bunds se tendent symboliquement de +1Pt de base à 0,315%, les OAT se détendent de 1Pt de base à 0,61%, les 'bonos' espagnols affichant 1,58% contre 1,56% vendredi.
Les taux courts grecs continuent de flirter avec des niveaux stratosphériques (et surtout indicatifs) de 18% sur le '3 ans', 14% sur le '5 ans' et 9,45% sur le '10 ans' alors qu'aucun rapprochement des points de vue ne s'est matérialisé ce weekend entre Athènes et l'axe Paris/Berlin/Bruxelles.

Les principaux indicateurs macroéconomiques du jour provenaient du Japon dont le PIB progresse de 0,6% au lieu de +1% attendu (soit +2,2% en rythme annuel au lieu de +3,7%, la consommation affiche +0,3% au lieu de +0,7%, les salaires réels progressent de nouveau... grâce au ralentissement de la hausse des carburants et du fuel domestique.

Enfin, la chute abyssale du Yen n'a suscité qu'une hausse de 0,2% des exportations au T4, du coup l'investissement est complètement en panne (à +0,1%).
Le '10 ans' japonais poursuit sa dégradation à 0,45% contre 0,42% et il accroit sa prime négative par rapport au Bund (pratiquement 15Pts de base).
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