Les marchés d'actions n'étaient pas les seuls à stagner ce vendredi: un calme absolu a également régné au sein du compartiment obligataire, avec des OAT qui finissent quasi inchangées à 0,775% contre 0,77% la veille (sur la semaine, la détente atteint -11Pts de base, exactement le score observé lundi à 9H01).

En France, la croissance n'atteint que +0,3% au T1 alors que les dépenses de consommation reculent de -0,4% en mars après -0,7% en février (+0,1% au T1), les investissements progressent à +1,3%.
Bonne surprise du côté des mises en chantier de logements neufs qui ont bondi de 18,5% au premier trimestre 2017 (+15,5% sur 12mois à 394.000), les permis de construire ont augmenté de 15,9% à 113.400 unités, résidences étudiantes/3ème âge +27,5%

Chez nos voisins allemands, les Bunds en terminent à 0,32% contre 0,30% la veille et surtout 0,25% vendredi dernier.

Du côté des indicateurs européens, le marché a pris connaissance en fin de matinée de l'estimation préliminaire de l'inflation dans l'Eurozone: elle s'établit à +1,9%, proche de l'objectif de la BCE, la France permet à cet indice de ne pas franchir la barre des +2%, avec des prix en hausse de seulement +1,2% en mars.

Plus au Sud, les 'bonos' espagnols se dégradent légèrement, de 3Pts à 1,67 (la croissance ibérique atteint +0,8% au 1er trimestre 2017) et les BTP italiens (+5,5Pts à 2,305%) achèvent de reperdre le terrain gagné lundi: le score du jour est par ailleurs celui de la semaine.

Le chiffre le plus important de cette fin avril est paru à 14H30 aux Etats Unis : la croissance se retrouve divisée par 3 par rapport au T4 2016 à +0,7% au T1 2017 (contre +1,3% anticipé).
C'est la conséquence de la baisse des dépenses des ménages à +0,3% (plus faible hausse depuis 2009).
La hausse des salaires s'élève à +0,8% et l'inflation PCE grimpe à +2,4% en rythme annuel... et s'aligne sur celle des salaires en rythme annuel.

L'indice de confiance des consommateurs du Michigan pour avril a légèrement reculé de 98 vers 97, rien de bouleversant... donc aucun réaction, ni de Wall Street, ni des marchés obligataires (stabilité parfaite des T-Bonds à 2,3050%).






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