La tendance à l'embellie inaugurée la semaine dernière perdure en cette ultime séance du mois de février.

Le 'spread' OAT/Bund se stabilise un peu en-dessus de 70Pts de base alors que l'OAT affiche +1,5Pts à 0,898% et le Bund +1Pts de base à 0,2090%.

Plus au Sud, le rendement des BTP se détend de -5Pts à 2,09% et celui des 'bonos' espagnols de -4,5Pts à 1,65%.

Les 'Gilts' britanniques qui s'étaient dégradés de +8Pts de base à 1,1590% lundi matérialisent un rebond technique plus que symbolique de -1Pt à 1,1490%.
Aux États-Unis, les T-Bonds 2027 sont comme à l'arrêt entre 2,34 et 2,35%: plus rien ne bouge en attendant la prestation de Donald Trump devant les 2 chambres du congrès.
Il devrait prononcer un discours qui s'apparente à une déclaration de politique générale... mais personne ne sait sait s'il respectera les codes de l'exercice ni s'il détaillera ses mesures économiques et fiscales, au-delà de l'énoncé de 'grands principes' qui sont sa marque de fabrique.

Cette attente a totalement éclipsé les publications du jour, fort nombreuses et le plus souvent très positives.
Le PMI de Chicago qui grimpe à 54,7 (au plus haut depuis décembre 2014) tandis que le baromètre de la confiance des ménages du Michigan ressort au zénith à 114,8 (un 'plus haut' depuis 15 ans).
La croissance US est revue 'inchangée' à +1,9% de PIB au 4ème trimestre (le consensus espérait une hausse au-delà de 2%).

En France, le secteur immobilier affiche une santé qui ne ternit pas: les mises en chantier affichent une progression de 13,2% par rapport à fin décembre et un plus haut depuis novembre 2013 (sur l'ensemble de 2016, les mises en chantier affichaient +12,2% à 380.700),
Les permis de construire grimpent de 16% en rythme annuel, après +14,7% à fin décembre (à 463.900).
Enfin, selon l'INSEE la consommation progressait de +0,6% en janvier, grâce surtout au secteur énergie (+5,1%) avec l'arrivée de conditions climatiques plus rigoureuses.
Enfin, Steven Mnuchin, le nouveau secrétaire au Trésor et ses équipes planchent sur des émission de T-Bonds (bons du Trésor) d'une maturité de 50 à 100 ans (avec quelle 'prime', la question reste ouverte).

Les Etats Unis rejoindraient ainsi un petit groupe de pays qui ont déjà recouru à des émissions obligataires à '50 ans' et qui comprend l'Autriche, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, la Tchéquie puis le Canada.
La Belgique vient de réaliser récemment une émission de bons à 100 ans, non indexés sur l'inflation, ce qui représente un pari risqué au sortir d'un cycle de désinflation de 36 ans.

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