La tendance de fond demeure baissière sur les marchés obligataires européens considérés comme les plus fragiles (d'ordinaire on parle des dettes 'périphériques') et auxquels il faut désormais associer les OAT.
Des commentateurs s'empressent d'invoquer le maintien de la candidature de François Fillon qui apparaît 'très fragilisé' aux yeux des investisseurs non résidents.
Mais la tension des taux observée sur nos OAT (+6,2Pts à 1,1430%) n'est certainement pas pire que celle des 'bonos' espagnols (+11,5Pts à 1,783%) ou des BTP italiens (+12% à 2,3750%)... ou encore du '10 ans' portugais à 4,236% (+9Pts de base).

Alors bien sur, le 'spread' se creuse par rapport au 'Bund' (qui se détend de -4,5Pts à 0,3680%) et flirte avec les +78Pts de base.

Mais une fois encore -et sans échéance politique 'incertaine'-, le creusement est encore plus radical avec les BTP italiens +200Pts.
On retrouve là des niveaux de 'fragmentations' inconnus depuis 2014.
Et l'écart n'explose pas dace au plus proche 'comparable', le '10 ans' belge qui se tend de +4Pts à 1,0270% (-11,5Pts par rapport aux OAT contre -10 vendredi).

Les T-Bonds se détendent aux Etats Unis de 4,5Pts à 2,43% et semblent littéralement arrimés aux Bunds (et réciproquement).

Les taux longs US se détendent de -5Pts depuis la publication des chiffres mensuels de l'emploi américain... pourtant 'robustes'.

Seuls indicateurs notables du jour - la semaine sera d'ailleurs assez calme sur le front macroéconomique -, l'indice de confiance 'IFO' progresse de +9Pts et les commandes à l'industrie ont rebondi de 5,2% outre-Rhin en décembre en données séquentielles, après une contraction de 3,6% le mois précédent (chiffre révisé d'une estimation initiale de -2,5%).

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