Les indices boursiers ont fait de nouveau étalage de leur vulnérabilité, le CAC40 effaçant ses 1,9% de gains initiaux.

En l'absence de statistiques macro-économiques (à part le repli de -0,7% de la production industrielle dans l'Eurozone en novembre) et à quelques heures de la publication du 'Beige Book' (ou feuille de route stratégique de la FED), les marchés -y compris obligataires- restent drivés par l'évolution du pétrole.

Un baril qui rechute, c'est la marque d'anticipations négatives sur l'activité et le spectaculaire gonflement des stocks de fioul aux Etats Unis (+6,1 millions de barils) prouve que l'industrie tourne au ralenti.

Les T-Bonds se détendent de -1Pt à 2,11% et les Bunds de -3Pts à 0,502 contre 0,533%..


Les OAT bénéficient d'une embellie plus modeste de 2Pts à 0,889% et ce sont les dettes 'périphériques' qui bénéficient d'un retour de l'appétit pour le risque puisque BTP italiens et les 'bonos' espagnols affichent -5Pts de base à respectivement 1,563% et 1,783%.
Les bons du Trésor à '10 ans' grec qui s'étaient vivement redressés lundi (vers 8,53%) se dégradaient symétriquement de +5Pts à 8,58%.

Les '10 ans' japonais s'impose tous les jours comme le champion de la variation 'en relatif' avec une détente de -6% de son rendement (-0,012% de base) pour un plancher de 0,2080% comparable au plus bas absolu de mi-janvier 2015, alors que l'année 2016 avait débuté autour de 0,26%.
Comment les fonds de retraite vont-ils pouvoir 'tenir' si les rendements obligataires à long terme demeurent nuls et si Nikkei poursuit son repli (-9,8% en 6 séances, suivi d'un rebond de +2,8% ce mercredi) ?

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