Les marchés obligataires consolident alors que les actions européennes alignent une 6ème séance de hausse consécutive (et 10 sur 12 à Wall Street).

La Banque d'Angleterre (BoE) a laissé sa politique monétaire inchangée (maintien du taux directeur à 0,5%) car les marchés ne sont non seulement pas stressés par le 'Brexit' mais évoluent au-delà des niveaux d'avant réferendum.

Mark Carney, le gouverneur de la BoE, se garde une cartouche pour le 4 août prochain en cas de besoin et les sommets atteints par les marchés prouvent que l'inquiétude n'est pas à son apogée, loin de là.

Les marchés ont complètement oublié les chiffres d'activité en provenance d'Asie et d'Europe depuis une semaine, la situation de crise des banques italiennes pourrait être résolue en enterrant les nouvelles règles entrées en vigueur en début d'année (interdiction des 'bailout').

Sur les actions, le niveau de 'complaisance' des investisseurs donne le vertige avec un indice de stress (VIX) retombe vers un plancher de 13 qui ne colle absolument pas avec les perspectives économiques ni les hypothèses de croissance des profits (parfois négatives).

Mais cet appétit pour le risque plombe les placements défensifs que sont les bons du Trésor, d'où une tension de +4,5Pts sur les OAT à 0,19% puis les Gilts britanniques à 0,795%, de +4Pts sur les Bunds à 0,102%, +3,5Pts sur les 'bonos' à 0,1750 et +2,5Pts sur les BTP italiens à 1,225%.

Aux Etats Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont restées stables à 254.00 (au lieu de 265.000) et les prix à la production aux Etats-Unis ont progressé de 0,5% en juin contre +0,3% attendu (après +0,4% en mai).
Les T-Bonds US se retendent de +6Pts à 1,525% et le '30 ans' se renchérit de +7,5Pts à 2,25%.


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