Une embellie se dessinait ce mardi après-midi sur les marchés obligataires européens mais la tendance de fond baissière a repris le dessus sur les 'périphériques', épargnant nos OAT (-3Pts à 1,1130 contre 1,1430%) qui réduisent le 'spread' de 78 à 76Pts de base par rapport au Bund (revenu de 0,362% à 0,3510%).

Pas d'embellie en revanche sur les 'bonos' espagnols (+1Pt à 1,79%) ni sur les BTP italiens (stables à 2,3650%)... ou encore le '10 ans' portugais (+1Pt de base à 4,245%).

Notons que le 'spread' entre les Bunds et BTP italiens se maintient au-delà de +200Pts et qu'il se rapproche de +150 avec les 'bonos' (+143).

Ceci confirme des niveaux de 'fragmentations' inconnus depuis 2014.

Inversement, le comportement des Gilts britanniques force l'admiration avec une 8ème séance de hausse (et donc de détente des taux à 10 ans) consécutive pour un rendement de 1,283 contre 1,313%, à comparer avec un 'pic' de 1,53% le 26 janvier: cela fait exactement -25Pts quand dans le même temps, nos OAT se sont dégradées de 0,85% vers 1,15% (seuil testé par 2 fois en 48H) et le '10 ans' belge (le plus proche comparable de nos OAT) de 0,82% à 1,02% (+20Pts au lieu de +30Pts).

Outre Atlantique, les taux longs US se détendent encore de -2,5Pts à 2,3830% alors que le chiffre du déficit commercial américain est tombé en début d'après-midi et il s'améliore un peu (l'écart se réduit de 3.2% à 44,3Mds$, soit tout de même -502Mds$ sur l'ensemble de 2016 (le pire depuis 2012).
Il se réduit un peu face à la Chine (-5,5%) mais s'aggrave face au Mexique (+4,2%).

En Europe, la production industrielle allemande a chuté de 3% en rythme séquentiel en décembre, après une progression de 0,5% et alors que les économistes anticipaient a contrario une progression de 0,3%.
La veille, les commandes à l'industrie avaient été annoncées en hausse de +5,2% pour ce même mois de décembre.

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