Cette journée n'avait l'air de rien, pas de déclarations de banquiers centraux, pas de statistiques majeures (le PIB US préliminaire du T3 sera publié demain) mais elle se solde pourtant par une soudaine tension sur le rendement des Bunds (+10Pts à 0,18%).

Même écart sur nos OAT (+10Pts à 0,4720%), +8Pts sur les 'bonos' espagnols et le BTP italiens (à respectivement 1,21% et 1,61%) ou encore +11Pts sur les 'Gilts' britanniques qui affichent 1,26%.

Les T-Bonds US s'en tirent à peine mieux avec +6,5Pts à 1,8550%... mais c'est le pire niveau observé depuis fin mai/début juin (avant que des sondages valident la victoire du 'brimain' au Royaume Uni, ce qui avait soulagé tout le monde).

Pour les 'BPT' italiens, les taux sont les plus élevés observés depuis début février 2016 ou la dernière semaine de l'année 2015.

Les chiffres du jour expliquent difficilement une telle dégradation des marchés obligataires: les commandes de biens durables US se tassent imperceptiblement (de -0,1% mais hors 'transport', elles progressent de +0,2%); les inscriptions hebdomadaires au chômage se contractent de -3.000 à 258.000 (après +11.000 la semaine précédente).

Selon l'enquête mensuelle de la NAR (association nationale des agents immobiliers américains), les promesses de vente ont progressé de +1,5% à 110 en septembre, sur 12 mois, la hausse s'établit à +2,4%... rien de spectaculaire, rien qui explique la trajectoire baissière des T-Bonds US.



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