Les marchés obligataires n'ont pas bénéficié d'un phénomène de rotation sectorielle au détriment des actions, malgré une chute qui a flirté avec les -3% en Europe (et qui atteignait même -3,6% sur le 'Dow Transport' mercredi soir à Wall Street).

La résilience de New York ce jeudi a contribué à atténuer le stress, les T-Bonds affichant apparemment une détente -3Pts de base à 2,07%... mais par rapport à mercredi après-midi, le '10 ans' US est en réalité stable.

Le 'livre beige' de la FED publié mercredi soir fait état d'une croissance 'modérée', voir faible, avec les premiers signes de ralentissement dans la région de New York et une contraction de l'activité plus nette dans la région 'centre': la FED du Kansas supervise en effet plusieurs zones d'exploitation gazières et pétrolifères qui se retrouvent sévèrement impactés par la chute du baril de -70% depuis 18 mois.

Les T-Bonds n'ont pas conservé les gains qu'ils avaient engrangés à 14H30 (ils affichaient alors 2,05%) avec la publication des chiffres hebdomadaires du chômage qui sont ressortis en hausse de +7.000 à 284.000 aux Etats Unis.
Les prix à l'import se sont contractés de -1,2% suite à la débâcle du pétrole et des matières premières, hors énergie, la baisse se limite à -0,3% mais cela induit toujours un contexte déflationniste.

La dégradation des Bunds et des OAT est en revanche plus surprenante dans le contexte de volatilité et de 'sell-off' qui plombe les actions: le repli est marginal, mais c'est tout de même une baisse.
Les Bunds affichent 0,51% contre 0,507%, les OAT 0,9% contre 0,89%, les BTP italiens se dégradent de 1,5Pts à 1,582%, les 'bonos' espagnols restent stables à 1,7840%.




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