Beaucoup moins d'émoi et de volatilité sur les marchés obligataires que sur les actions ou les 'commodities'.

La quasi stabilité des T-Bonds, des Bunds, des OAT (après des fluctuations de -3 à -5Pts de base en intraday) tranche avec les embardées indicielles du CAC40 ou du Mibtel (-3,5% en clôture).

Le pétrole a par ailleurs gagné jusqu'à +7% à 34,8$ sur le NYMEX dans l'après-midi avant de reperdre 4%.

Les chiffres américains du jour ne sauraient expliquer de telles volte-face en Europe ou à Wall Street : le Département américain du Travail a dénombré 278.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 23 janvier (soit -16.000).

Les promesses de vente de logements neufs progressent de +0,1% en décembre (soit +4,2% sur 12 mois).
Alors certes, les commandes de biens durables chuté de -5,1% au lieu de -1,5% anticipé (soit une 4ème baisse au cours des cinq derniers mois) mais les bourses n'avaient pas immédiatement sanctionné ce signe de faiblesse de l'activité US lors de la parution.

Les T-Bonds ont en revanché fluctué dans de larges proportions, entre 1,976% et 2,034% avant d'en terminer à 2,00%, inchangés par rapport à mercredi soir (le rendement s'inscrit en repli par rapport à hier après-midi).

Dans son communiqué final concluant son FOMC de mardi et mercredi, la FED n'a pas formellement écarté le scénario d'un nouveau tour de vis monétaire mi-mars mais elle se montre 'clairement réservée sur de futures hausses de taux', ce qui soulève des questions sur l'économie américaine dans son ensemble', estimait Trustnet Direct ce matin.

En Europe, les Bunds se détendent de 3Pts de base à 0,407% ('spread' inchangé sur 24H par rapport aux T-Bonds), les OAT finissent quasiment inchangées à 0,7440%, même constat sur les BTP italiens à 1,50% ou les 'bonos' espagnols à 1,61% (contre 1,565% au plus bas ce jeudi).


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