Il ne fallait pas s'attendre à de gros mouvements sur l'obligataire vu l'absence d'éléments macroéconomiques notables ce mardi, sans parler d'une volatilité étonnamment faible sur l'ensemble des places boursières occidentales... donc, pas d'arbitrages (ni appétit, ni aversion pour le risque).

La consolidation l'a toutefois emporté sur les marchés obligataires, avec une OAT qui se tend vers 0,80% (+3Pts), des Bunds à 0,44% (+2Pts) et des T-Bonds US qui renouent avec les 2,407% (+3Pts de base).

Les stratèges commencent à se demander la FED choisira d'arbitrer entre réduction de la taille de son bilan (4.500Mds$) et 2 nouvelles hausses de taux cette année, ou si elle combinera les deux.

Côté statistiques, les stocks des grossistes se sont gonflés de 0,2% au mois de mars (un peu plus que prévu).
En Europe, l'Allemagne a généré un excédent commercial de 19,6MdsE, à comparer à 21,2MsdE, selon des données corrigées de variations saisonnières et calendaires de l'office fédéral de statistiques Destatis.

Toujours outre-Rhin, la production industrielle a diminué de 0,4% en séquentiel en mars (contre -0,7% anticipé).

Chez nos voisins du Sud, la journée se solde par une poursuite de la dégradation amorcée la veille avec +4,5Pts sur les BTP à 2,282% et +4Pts sur les 'bonos' espagnols à 1,623%.
La plus mauvaise performance du jour revient aux Gilts britanniques qui se tendent de +5,5Pts à 1,2050%.

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