La semaine se termine par une nouvelle (légère) dégradation des marchés obligataires: rien de bien méchant puisque les Bunds affichent +1,5Pt à 0,0560%, les OAT 0,345% contre 0,3380% et même écart de +1,3Pt pour les 'bonos' espagnols à 1,138%... et stabilisation des BTP italiens.

Outre Atlantique, les T-Bonds US se retendent comme les Bunds de +1,5Pt à 1,765%... et les chiffres du jour n'expliquent pas vraiment cette dégradation.
Les investisseurs ont d'abord découvert une hausse de +0,6% des ventes de détail US (contre +0,7% attendu), chiffre ramené à +0,3% hors automobile.
L'inflation ressort à +0,7% en rythme annuel mais elle atteint +1,5% hors énergie et alimentation.

L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour le mois d'octobre a subit un brusque décrochage de 91,2 vers 87,9 en octobre (contre 92 anticipé) et qui serait lié aux incertitudes concernant l'élection présidentielle du 8 novembre.

Enfin les stocks des entreprises se regonflent de +0,2%, ce qui peut être interprété comme l'anticipation d'une hausse de la demande et de plus grand confiance dans l'avenir... ou alors -version négative- par un fléchissement de la demande.

A noter une lourde rechute des 'Gilts' britanniques qui affichaient +7,5Pts à 1,098%, soit +12Pts sur la semaine écoulée, à comparer avec +3,8Pts sur les Bunds et +3,3Pts sur nos OAT 2026.

L'euphorie sur les indices boursiers serait à mettre au crédit des prix à la production en Chine qui ont enregistré une hausse surprise en septembre, la première depuis près de cinq ans.

La progression de l'indice des prix à la consommation en Chine a de surcroît dépassé les attentes, ce qui écarte le spectre d'une déflation contagieuse en occident.


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