Les marché obligataires ont régi aussi négativement mécaniquement -par réflexe- à l'annonce d'un PIB américain qui s'envole de +2,9% contre un consensus de +2,5%.
Mais ils se sont vite ravisés et sont revenus à l'équilibre, clôturant à proximité immédiate des niveaux de jeudi soir.

Car il y a un 'biais' qui rend le PIB américain moins 'punchy' qu'il n'y parait au T3: pas moins de 0,8Pt de croissance additionnelle sont liés à l'envol des exportations de soja vers la Chine qui n'a pu se fournir en quantité voulue auprès des producteurs sud-américains, victimes d'intempéries.
Ajoutons à cela 0,2Pt de reconstitution des stocks, et cela nous donne une croissance tout juste égale à +2%... rien de bouleversant.

Après soudaine tension sur le rendement des Bunds (+3Pts à 0,20%), la fièvre s'est calmée et cela donne au final 0,17 contre 0,173%.

Même écart mais dans l'autre sens sur nos OAT (+0,3Pts à 0,4730% après 0,5% en séance, mais pas de réaction à la hausse de 0,2% de notre PIB en matinée) et sur les 'Gilts' britanniques à 1,2580 contre 1,255%.

Poursuite de la dégradation en revanche (de +5 à +6,5Pts) sur les BTP italiens et les 'bonos' espagnols (à respectivement 1,66% et 1,275%).

Les T-Bonds US finissent également stables à 1,850% (après 1,88% au plus haut, le pire niveau observé depuis fin mai/début juin): sur la semaine, ils se tendent de +12,5Pts.

Pour les 'BPT' italiens, le rendement a culminé à 1,71%, le plus élevé observés depuis les ultimes séances de l'année 2015. Sur la semaine, le bilan est 'lourd' avec +21,5Pts de base (à 17H30 ce vendredi).



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