Il y avait beaucoup plus d'animation sur les actions et à Wall Street ce mardi que sur les marchés obligataires.

Ce fut une journée sans relief, sans volatilité, malgré des 'stats' macro 'robustes': l'indice PMI 'composite' de l'activité économique française grimpe vers 56,2, atteignant son meilleur niveau depuis 6 ans.

Il se décompose en un indice flash PMI des 'services' à 56,7 et un PMI manufacturier à 52,3 (contre 53,6 en janvier).

L'indice PMI Markit de l'Eurozone, basé sur environ 85% du nombre habituel de réponses à l'enquête, se redresse de 54,4 en janvier à 56,0 en février, son plus haut niveau depuis avril 2011, le PMI des 'services' grimpe de 53,7 à 55,6, le PMI manufacturier monte à 55,5.
En Allemagne, le PMI composite fait un bond de 54,8 vers 56, mieux que les 55,5 anticipés.

Malgré tout, aucune tension n'a vu le jour sur les Bunds qui finissent quasi stables (+0,2Pt de base à 0,3010%).

En revanche, cela ne s'arrange pas pour les OAT qui continuent de creuser leur 'spread' de +3,3Pts à 1,1040% (contre 1,0710%).

La France serait-elle victime d'un mauvais sort, et plus particulièrement d'un stress pré-électoral ?
Ce n'est pas évident quand on constate que la dégradation des dettes périphériques a été plus brutale que dans l'Hexagone avec des 'bonos' qui se tendent de +7Pts à 1,68%, les BTP italiens affichant +6,5Pts à 2,242%.

Hors zone Euro, les 'gilts' se tendent à la marge (+1,3Pt à 1,242%) et les T-Bonds US restent parfaitement stables à 2,425% après 3 jours de congé.



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