Toute petite journée sur les marchés obligataires de l'Eurozone et des USA malgré une actualité riche en évènements et en statistiques.

La Banque centre d'Angleterre a relévé son taux directeur de +1/4 de point à 0,50%, les 'Gilts' : c'est le seul écart notable du jour avec -8,7Pts de base à 1,257%.
L'anticipation de la nomination de Jerome Powell, réputé 'colombe' (mais qui sera le N°2 ?... un faucon ?) favorise une détente des taux longs US avec un T-Bonds à 2,346 contre 2,376%.

En Europe, c'est la stagnation complète pour les Bunds à 0,37% et les OAT à 0,76%, les 'bonos' espagnols à 1,475% et les BTP italiens décalent de seulement de -0,8% à 1,780%.
Outre-Atlantique, la productivité fait apparemment un bond spectaculaire aux Etats Unis, passant de +1,5% à +3% en l'espace d'un trimestre (ce qui tiendrait du miracle).
Le chômage hebdo recule de -5.000 à 229.000, et là, c'est un chiffre beaucoup plus 'normal'.

Wall Street n'a guère réagi à l'adoption de la mouture définitive de la réforme fiscale 'Trump' par le camp républicain qui prévoit d'abaisser le taux d'imposition des entreprises à 20% et celle des micro-entreprises à 25%.
Autre disposition majeure, les investissements des entreprises pourront être déduits intégralement des impôts.
Hier soir, le communiqué de la Fed s'est révélé comme prévu 'neutre et accommodant'.
L'institution considère que la croissance économique justifie une hausse graduelle des taux, dans un contexte d'équilibre idéal entre robustesse du marché du travail et pressions inflationnistes contenues.
Au chapitre des indicateurs européens, le PMI manufacturier de l'eurozone a reculé de 0,1 point en données séquentielles à 58,5 le mois dernier.
En Allemagne, le chômage aurait atteint un plancher historique à 5,4%.

Le point d'orgue de la semaine coïncidera avec la publication du 'NFP' ce vendredi, avec 200.000 créations d'emplois (après -33.000 en septembre).


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