Tokyo (awp/afp) - La Bourse de Tokyo a terminé mercredi dans le vert pour la 12ème séance d'affilée, égalant une série similaire remontant à mai 2015, et demeurant ainsi à ses plus hauts niveaux depuis près de 21 ans.

L'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a grappillé 0,13% à 21.363,05 points (+26,93 points), ayant même franchi brièvement la barre des 21.400 points en début d'après-midi.

L'indice élargi Topix a fini quasi stable à 1.724,64 points (+0,07%, ou +1,27 point).

A l'heure où la Bourse de Tokyo fermait, le dollar était en légère progression par rapport au yen, à raison d'un dollar pour 112,31 yens contre 112,16 yens la veille au même moment.

L'euro s'appréciait aussi par rapport au yen, s'échangeant pour 132,12 yens contre 132,01 yens mardi à la même heure.

"Nous ne pouvons pas ignorer le sentiment que les actions ont connu une vague d'achats trop forte sur une courte période. Ce rythme va subir une correction un jour ou l'autre", a commenté Juichi Wako, stratégiste chez Nomura Securities, interrogé par l'AFP.

Selon lui, ce "mouvement haussier découle de l'amélioration des résultats des entreprises qui ont rendu le prix des actions relativement bon marché".

Mais "même si le marché ajuste le rythme, il devrait tester un seuil à la hausse" prochainement, a-t-il ajouté.

Les investisseurs gardent par ailleurs un oeil sur la Chine où seront notamment publiés jeudi les chiffres du PIB pour le troisième trimestre, et où s'est ouvert mercredi le congrès quinquennal du Parti communiste (PCC).

L'économie chinoise "ne va pas fermer ses portes au monde" mais au contraire "s'ouvrir encore davantage", a martelé, en ouverture du congrès, le président Xi Jinping, promettant un traitement "équitable" aux entreprises étrangères présentes en Chine.

Du côté des valeurs, Sony a progressé de 1,73% à 4.226 yens et Canon de 0,84% à 4.035 yens.

Le titre du sidérurgiste Kobe Steel est reparti à la baisse, décrochant de 3,04% à 827 yens. Le groupe nippon, empêtré dans un vaste scandale de falsifications des propriétés techniques de nombreux produits, a annoncé mardi avoir reçu une demande officielle d'information du département américain de la Justice sur cette affaire. Son action a chuté de plus de 40% la semaine dernière, avant de se ressaisir un peu lundi et mardi.

Kansai Electric a reculé de 1,70% à 1.560,5 yens. La compagnie a indiqué qu'elle n'avait pas finalisé sa décision concernant l'arrêt définitif de deux de ses réacteurs alors que des informations évoquaient le contraire mardi.

Le constructeur automobile Mitsubishi Motors a perdu 1,31% à 898 yens malgré l'annonce qu'il visait une hausse de 30% de ses ventes d'ici trois ans, en renouvelant ses modèles et en se concentrant sur ses marchés clé, notamment en Asie.

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