Le groupe japonais a dévoilé en janvier, lors du salon Consumer Electronics Show de Las Vegas, un prototype de voiture qui sera capable de converser avec le conducteur, de connaître ses habitudes et préférences, voire ses émotions, grâce à un système d'apprentissage automatisé.

"En utilisant la technologie de l'IA, nous voulons élargir et améliorer l'expérience de conduite, afin que la voiture redevienne un objet d'affection", a déclaré Makoto Okabe, responsable de la division véhicules électriques de Toyota.

Face à la concurrence des autres constructeurs automobiles et des groupes technologiques, Toyota s'est engagé à investir un milliard de dollars (847 millions d'euros) d'ici 2020 pour développer une technologie avancée de conduite automatisée et d'intelligence artificielle.

Toyota promet que sa Concept-i, une voiture électrique disposant d'une autonomie de 300 kilomètres, sera capable de prendre en compte les émotions et le degré de vigilance du conducteur en analysant l'expression de son visage, ses actions et le ton de sa voix.

Grâce à ces informations, le véhicule pourra alors décider de prendre la main sur le conducteur lorsque ce dernier est par exemple fatigué.

Ford Motor de son côté a investi cette année un milliard de dollars dans Argo AI, une start-up créée par d'anciens employés de l'équipe de développement de voitures autonomes d'Uber Technologies, pour concevoir un service de voitures autonomes à la demande.

General Motors a également investi dans des jeunes pousses spécialisées dans l'IA.

Honda Motor et Softbank ont annoncé l'année dernière une alliance afin d'utiliser dans les voitures les technologies déjà déployées dans les robots humanoïdes.

(Naomi Tajitsu; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)