BERLIN, 5 juillet (Reuters) - Il est difficile au vu du résultat du référendum grec, d'imaginer d'engager des négociations sur un nouveau plan d'aide à Athènes, a estimé dimanche soir le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel.

Estimant que Alexis Tsipras acculait les Grecs au désespoir, Sigmar Gabriel, par ailleurs vice-chancelier, a estimé que le Premier ministre grec avait coupé les derniers ponts par lesquels un compromis avec l'Europe aurait pu être trouvé.

"Avec le rejet des règles de la zone euro(...), des négociations sur un plan d'aide se chiffrant en milliards est difficilement concevable", a dit Gabriel, leader du SPD (sociaux-démocrates), qui gouverne en coalition avec les conservateurs de la chancelière Angela Merkel.

"Tsipras et son gouvernement acculent le peuple grec (...) au désespoir", a-t-il continué en estimant que "Tsipras a coupé les derniers ponts par lesquels la Grèce et l'Europe auraient pu s'acheminer vers un compromis".

Sur la base de 65% des bulletins dépouillés, les électeurs grecs ont voté "non" à 61,3% au référendum de dimanche sur les propositions des créanciers internationaux. (Madeline Chambers et Noah Barkin; Eric Faye pour le service français)