Dans ce document, la société de micro-blogging créée il y a huit ans, dont les babillages (tweets) sont devenus l'outil de communication préféré des people et des grands de ce monde, lève le voile sur ses résultats financiers.

Le chiffre d'affaires, alimenté par la publicité, a pratiquement triplé en 2012 pour atteindre 316,9 millions de dollars. Au premier semestre 2013, il s'est établi à 253,6 millions mais cela n'a pas empêché l'entreprise californienne de subir une perte nette de 69,3 millions.

Enumérant les facteurs de risque comme il se doit dans un prospectus d'offre publique de vente (IPO), Twitter avertit sur sa dépendance à la publicité en précisant qu'elle a généré 87% de ses revenus au premier semestre et que ses tarifs sont sur une tendance baissière.

Le projet d'IPO de Twitter rappelle celui de Facebook, autre géant des réseaux sociaux devenu phénomène socio-culturel. Les débuts en Bourse n'avaient pas été faciles pour la société de Mark Zuckerberg, jugée surévaluée au vu de ses difficultés à faire du chiffre dans les applications mobiles.

Twitter ne semble pas avoir ce frein puisque 65% de ses revenus proviennent d'utilisateurs mobiles.

Sur le trimestre clos fin juin, le service comptait 218,3 millions d'utilisateurs actifs par mois, en moyenne, dont les trois quarts utilisaient un appareil mobile pour consulter ou envoyer des tweets.

Son code pour la cotation sera "TWTR", mais l'entreprise n'a pas précisé si elle optait pour le New York Stock Exchange ou le Nasdaq.

Bureau de San Francisco, Véronique Tison pour le service français

par Gerry Shih