LE CAIRE, 1er mars (Reuters) - La Cour constitutionnelle suprême d'Egypte a annulé dimanche un article de la loi électorale, décision susceptible de repousser la tenue des élections législatives programmées pour mars-avril.

L'Egypte n'a plus de parlement depuis juin 2012, lorsque l'assemblée a été dissoute par décision de justice.

Le juge Anwar al Asy a précisé que l'article invalidé du décret présidentiel porte sur le découpage des circonscriptions électorales.

De sources judiciaires, on indique que le tribunal administratif se réunira dans le courant du mois pour juger si les élections doivent ou non être repoussées.

Ce scrutin est l'ultime étape de la transition politique annoncée par l'armée en juillet 2013 après le renversement du président islamiste Mohamed Morsi, premier chef d'Etat démocratiquement élu dans l'histoire de l'Egypte.

Le calendrier dévoilé début janvier par la commission électorale nationale prévoit la tenue de ces élections en deux phases, les 22 et 23 mars puis les 26 et 27 avril. (Ahmed Tolba; Henri-Pierre André pour le service français)