Les récentes annonces autour de la reprise ou non de la production libyenne ont entrainé un regain de volatilité sur le pétrole. Les investisseurs craignent une surproduction de l’or noir en face d’une demande mondiale qui stagne. En effet, un tanker a récemment quitté la zone du « croissance pétrolier » en Libye, une première depuis deux ans.

De plus, les pays producteurs restent toujours proches d’un accord qui permettrait de stabiliser le marché. Le Venezuela, qui possède des réserves quantitatives, milite fortement pour le gel de la production afin de doper les cours du pétrole et d’éviter, par conséquent, que son économie ne sombre davantage.

En données hebdomadaires, le Brent se trouve bloqué par la barre psychologique des 50 USD le baril. Les flux vendeurs nés du test de la borne haute accentuent leur emprise sur le contrat sans pour autant le dégrader fortement. L’engouement haussier de cet été a donc connu un blocage, permettant aux cours de revenir au contact de la moyenne mobile 50 semaines des 44 EUR. Ce niveau devrait permettre aux plus audacieux de se positionner à l’achat pour viser une relance en direction des 50 USD.