Vega IM privilégie les actifs risqués grâce à la visibilité sur la croissance économique à venir, couplée à des prévisions bénéficiaires des entreprises toujours positives. Toutes les zones géographiques sont en expansion, avec notamment le rebond de pays émergents exportateurs de matières premières. De même, le Japon affiche de fortes progressions des résultats de ses entreprises. De plus, Shinzo Abe a convoqué des élections anticipées le 22 octobre, offrant ainsi beaucoup de visibilité.

Vega IM maintient sa surexposition sur les actions de la zone euro, celles des marchés émergents et du Japon, reste sous-pondéré sur les États-Unis et craint toujours une détérioration de l'économie en Grande-Bretagne.

Sur le marché obligataire, le gérant privilégie une internationalisation des portefeuilles en faveur des obligations émergentes mais pas américaines en raison de possibles sursauts d'inflation aux États-Unis, et donc de remontée des taux. De même, les objectifs de la Fed en matière d'inflation peuvent être modifiés avec l'arrivée d'un nouveau Président - le mandat de Janet Yellen s'achève en février 2018 - : ceci peut conduire à des hausses de taux malgré l'éloignement de l'objectif d'une inflation à 2 %. Parallèlement à la sous-pondération sur les obligations d'État européennes, Vega IM privilégie les obligations financières, les obligations à haut rendement, ainsi que les obligations émergentes.

Sur le front des changes, la correction anticipée sur l'euro/dollar s'est matérialisée dès septembre, mais le point le plus important est que la corrélation des marchés financiers avec les devises continuera progressivement à s'estomper. La nette amélioration de la croissance européenne ne se traduit plus uniquement par une hausse de l'euro, mais également par celle des indices boursiers.