"Je m'attends à ce que nous ayons un accord lundi. Et cela ne dépendra pas du fait qu'une majorité vote 'oui' ou 'non' lors du référendum", a-t-il dit au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung selon des extraits de l'entretien publiés samedi.

"N'écoutez pas ceux qui disent que l'offre n'est plus sur la table: bien sûr qu'elle y est toujours, puisque c'est ce qu'ils veulent", a-t-il ajouté à propos des propositions des créanciers.

Il s'en est également pris à son homologue allemand, Wolfgang Schäuble.

"M. Schäuble a clairement dit en 2012 qu'il préférerait un Grexit", a-t-il dit selon le journal.

Les électeurs grecs sont appelés à se prononcer dimanche sur les propositions d'aides et de réformes détaillées par les créanciers internationaux du pays le 25 juin. Certains observateurs estiment qu'une victoire du "non" pourrait ouvrir la voie à un "Grexit", c'est à dire une sortie de la Grèce de la zone euro.

(Madeline Chambers, Marc Angrand pour le service français)