Les indices actions américains affichent des gains modérés en première partie de séance, les opérateurs privilégiant les bonnes nouvelles du côté de certains poids lourds de la cote sur les craintes à propos d'Ebola et un piètre indicateur immobilier.

Environ une heure et demie après la cloche, le Dow Jones avance d'environ 0,2% à 16.710 points, tandis que le S&P 500 progresse d'autant à 1.956 points et que le Nasdaq Composite gagne 0,3% à 4.467 points.

'Les opérateurs s'inquiètent de savoir que le virus Ebola se trouve à New York', notait ce matin Chris Weston, stratégiste en chef chez IG, mettant d'ailleurs en avant une corrélation intéressante entre l'indice de volatilité VIX et les mentions du virus dans la presse.

Du côté des statistiques, le Département du Commerce a comptabilisé 467.000 ventes de logements neufs aux Etats-Unis le mois dernier, un niveau légèrement inférieur aux attentes, après 466.000 en août (chiffre révisé de 504.000).

Ces mauvaises nouvelles passent toutefois au second plan alors qu'UPS (+1% à 101,5 dollars) - souvent considéré comme un baromètre de l'activité mondiale - a battu les attentes au troisième trimestre grâce à une nette progression des volumes de colis transportés.

Toujours parmi les publications du jour, les opérateurs saluent celles de Procter & Gamble (+3,1% à 85,8 dollars), de Microsoft (+1,7% à 45,8 dollars) et de Bristol-Myers Squibb (+2,7% à 53,9 dollars).

A l'inverse, la communauté financière sanctionne lourdement celles d'Amazon (-7,5% à 290 dollars), de Ford (-2,8% à 14 dollars) et dans une moindre mesure celle de Colgate-Palmolive (-0,2% à 64,9 dollars).

Pfizer avance de 1,3% à 29 dollars, au lendemain de l'annonce par le géant de la santé d'un programme de rachats d'actions de 11 milliards de dollars, en plus de l'autorisation toujours disponible pour 1,3 milliard.

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