La Bourse de New York évolue en forte baisse jeudi matin, réagissant comme les places européennes à la rechute des cours du pétrole et aux inquiétudes sur la croissance mondiale.

En fin de matinée, le Dow Jones recule de 2,4% à 15.539,7 points, tandis que le Nasdaq limite son repli à 1,6% à 4216,2 points.

La tendance s'alourdit à mesure que Janet Yellen se trouve sous le feu des questions d'une commission de sénateurs américains particulièrement batailleurs.

Interrogée sur l'évolution du dollar ou du pétrole, la présidente de la Fed multiplie les déclarations de nature à susciter la confusion sur la future stratégie de la Fed.

Sur le NYMEX, le pétrole - qui a inscrit un nouveau plancher de 26,2 dollars aujourd'hui - ne parvient pas à rebondir au-delà de 26,5 dollars le baril.

La brusque aversion au risque chez les investisseurs entraîne un retour vers les valeurs refuges comme l'or qui grimpe de 4,7% à 1251,4 dollars l'once.

Sur le marché obligataire, le rendement des obligations à 10 ans du Trésor américain retombe à 1,57%, établissant de nouveaux plus bas pluriannuels.

Dans ce contexte, l'indice VIX - connu sous le nom de baromètre de la peur - s'envole de 3% à presque 29 points.

Du côté des valeurs, PepsiCo cède 1,1% en dépit d'un bénéfice net ressorti en croissance de 31% à 1,7 milliard de dollars au quatrième trimestre.

Twitter (-3,4%) connaît un début de séance particulièrement difficile, ses résultats trimestriels n'ayant pas calmé les inquiétudes du marché, notamment concernant le nombre d'utilisateurs du réseau social.

Seul Cisco échappe à la baisse et s'adjuge 8,5% après avoir battu le consensus, relevé ses prévisions et annoncé de nouveaux rachats d'actions propres.

Seul indicateur notable du jour, les chiffres hebdomadaires du chômage se sont révélés encourageants à défaut d'ensoleiller la tendance: 269.000 nouveaux inscrits ont ainsi été dénombrés, après 285.000 et une contre une prévision moyenne de 280.000.

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