L'indice Dow Jones a gagné 0,64%, soit 109,14 points, à 17.265,99. Le S&P-500, plus large, a pris 9,79 points, soit 0,49%, à 2.011,36. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 31,24 points (+0,68%) à 4.593,43.

Le Dow Jones, qui affiche un gain de plus de 4% depuis le début de l'année après son bond de 26,5% en 2013, a inscrit en séance un nouveau plus haut historique de 17.275,37 points.

Le S&P, dont la progression est de près de 9% depuis le début de l'année après +29,6% en 2013, a pour sa part établi un nouveau record à 2.012,34 points.

La Réserve fédérale a renouvelé mercredi son engagement à conserver des taux d'intérêt proches de zéro "pour une durée considérable", tout en publiant des projections qui laissent entendre que ces taux pourraient remonter à un rythme plus soutenu qu'elle ne le pensait voici quelques mois.

Beaucoup d'économistes et de traders pensaient que la banque centrale, au terme d'une réunion de politique monétaire de deux jours, modifierait la formulation dont elle use depuis mars sur l'évolution prévisible des taux, au vu d'indicateurs économiques rassurants sur la conjoncture économique.

La politique ultra-accommodante mise en oeuvre par la Fed depuis décembre 2008 est le principal facteur de hausse de Wall Street au cours de ces dernières années.

Le compartiment financier (+1,05%) a inscrit la plus forte hausse de la cote, portée par la perspective de voir les taux être plus élevés que prévu en 2015 et 2016. L'action Citigroup a ainsi progressé de 2,42% à 53,66 dollars, le titre Goldman Sachs de 1,66% à 187,89 dollars et l'action JP Morgan Chase de 1,67% à 61,32 dollars.

A l'inverse, touchés par une nouvelle baisse de plus de 1% des cours du brut, les actions ExxonMobil et Chevron ont respectivement perdu 0,47% et 0,48%, accusant les replis les plus marqués du Dow Jones.

Wall Street a également été soutenue par l'annonce d'une baisse plus marquée que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage.

Et si les mises en chantier de logements et les attributions de permis de construire ont reculé en août, la révision à la hausse des statistiques du mois de juillet continue d'accréditer le scénario d'une reprise progressive du marché immobilier.

(Rodrigo Campos, Benoit Van Overstraeten pour le service français)