Les marchés d'actions américains ne semblent rien vouloir lâcher mardi alors que les Bourses européennes s'enfoncent dans le rouge suite à la publication d'indices PMI jugés préoccupants.

En toute fin de matinée, le Dow Jones signe un repli limité de 0,2% à 17.133,5 points, tandis que le Nasdaq s'accroche à son point d'équilibre, autour de 4527,3 points.

'Wall Street aligne une deuxième journée consécutive de baisse sur fond de tensions géopolitiques accrues avec les frappes aériennes des Etats-Unis et des forces alliées en Syrie', commente-t-on chez Wells Fargo Advisors.

'Il y a aussi des inquiétudes au sujet de la proposition faite par le gouvernement américain d'empêcher les délocalisations de sièges sociaux américains par le biais de rachats d'entreprises étrangères, dans des pays où le taux d'imposition est plus faible ('tax-inversion mergers')', explique le gérant d'actifs.

Des dossiers directement visés par la mesure, comme Burger King (-1,2%) avec l'acquisition du canadien Tim Hortons ou Pfizer (-0,6%) avec le rachat programmé du britannique AstraZeneca, s'inscrivent par conséquent en baisse.

De fait, la bonne tenue de Wall Street face aux places européennes s'expliquerait par l'indéniable résistance du PMI 'flash' manufacturier de Markit, ressorti inchangé à 57,9 en septembre et toujours proche de ses sommets annuels.

Du côté des valeurs, P&G se maintient à l'équilibre alors qu'une cour fédérale américaine lui a donné raison dans un litige sur des brevets de blanchiment des dents qui l'opposait à Clio USA.

Omnicom cède 1,2% après le départ de son directeur financier et vice-président exécutif Randall Weisenburger, lequel occupait ce poste depuis seize ans et a décidé de faire son retour dans le secteur des fonds d'investissement.

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