Après une ouverture en baisse de plus de 2%, Wall Street tente de limiter la casse mardi mais perd toujours de l'altitude, avec la Chine de nouveau au coeur de la confusion des marchés.

En toute fin de matinée, le Dow Jones rechute de 1,8% à 16.228,9 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 1,4% à 4710,8 points.

'On consolide face à une nouvelle vague d'incertitude en provendance de Chine', commentent les équipes de Wells Fargo Advisors.

Une enquête menée auprès des directeurs d'achats en Chine a fait ressortir l'indice Caixin/Markit à 47,3 en août, contre 47,8 en juillet, soit sa plus nette décélération depuis début 2009.

Cette mauvaise nouvelle macro-économique en provenance de Chine, le principal consommateur mondial de matières premières, pèse logiquement sur le compartiment pétrolier, avec un baril de brut léger américain qui décroche de 6,2% à 46,2 dollars.

Les valeurs liées à l'énergie subissent en conséquence de lourds dégagements, à l'instar d'ExxonMobil (-3,5%) ou de Chevron (-3%).

Aux Etats-Unis, l'ISM manufacturier a enregistré une contraction à 51,1 en août, son plus faible score depuis mai 2013, tandis que les dépenses de construction ont progressé de 0,7%.

FedEx (-0,4%) parvient à déjouer la tendance ultra-baissière alors que les analystes de Citi ont décidé d'ajouter la valeur à leur liste de valeurs recommandées.

GM lâche 2,2% après avoir enregistré une baisse de 0,7% de ses ventes en volumes au mois d'août, en raison notamment de la chute de ses ventes de grosses berlines Cadillac, des chiffres contrastent avec ceux de Ford (+0,5%).

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