Très mauvaise entame de 4ème trimestre (calendaire): Wall Street n'a cessé d'amplifier le repli amorcé dès 15H30.

Les principaux indices US cèdent -1,3% en moyenne mais le Dow Transport plonge de -2,5%... et le Russel-2000 qui avait décroché de -1,45% mardi a doublé la mise avec une perte équivalente et une clôture sous les 1.100Pts (à 1.085Pts) qui valide un signal baissier moyen terme.

Le Dow Jones a décroché de -1,4% (-238Pts) à 16.805, le S&P 500 de -1,3%, à 1.946 (le support des 1.950Pts est légèrement entamé, pas de façon irréversible, et attention aux faux signaux baissiers dans des marchés où les banques centrales font la pluie et le beau temps).

Le Nasdaq a chuté de -1,6% à 4.422,09 avec 90% de titres en repli, dans le sillage de Vertex -4,5%, Seagate -3,8%, Citrix -3,5%, Facebook -3,2%, Micron -2,2%, eBay -2,1%, Apple -1,6%.

Wall Street a pâti de la publication d'une série de mauvais chiffres mercredi après-midi, avec le recul d'une ampleur inattendu de l'ISM manufacturier US qui chute de 59 vers 56,6, alors que le consensus tablait sur un repli marginal à 58,5%.

Autre chiffre décevant, les dépenses de construction reculent de -0,8% (à 961Mds$/an) au lieu d'une progression attendue de +0,5%b (à 975Mds$).

L'enquête mensuelle ADP concernant l'emploi dans le secteur privé a recensé 213.000 nouveaux postes, ce qui ne marque pas d'accélération après le coup de fatigue du mois d'août (à 142.000 contre 225.000 attendus).

Le chiffre n'est cependant pas 'mauvais' et entretient l'espoir d'un rebond du chiffre officiel (rapport 'NFP') qui sera publié vendredi: le consensus table sur 220.000 nouveaux jobs et idéalement 240.000 afin de maintenir la moyenne des 9 mois écoulés au-dessus des 200.000.

La correction de Wall Street et la succession de chiffres inférieurs aux attentes depuis lundi provoque une vague d'aversion au risque (le 'VIX' a pris 2,5% à 16,7) et une rotation sectorielle en faveur des T-Bonds dont le rendement s'est spectaculairement détendu, d'abord de -5Pts dans la matinée (de 2,5% à 2,45%) avec les stats US, puis de 5Pts supplémentaires dans l'après-midi -avec la chute des actions- jusque vers 2,40%.

Dans ces conditions, la décrue de l'Euro qui propulse le Dollar vers 1,26 et même au-delà de 1,2585/E ne semble pas justifiée par les 'fondamentaux' US mais constitue bien un handicap pour les exportatrices du 'S&P'.

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