Wall Street finit inchangé, parfaitement stable... et ne confirme pas les promesses de préouverture, lesquelles ont permis aux places européennes de gagner 0,85% en moyennes, dans l'espoir de voir le 'S&P' s'attaquer à la barre des '2.000'.

Le hausse des indices US est restée au mieux poussive (+0,2% au maximum) et les acheteurs n'ont jamais été présents tout au long de la séance, ce qui peut se comprendre vu les signaux contradictoires véhiculés par les statistiques du jour.

Le Nasdaq finit à -0,04%, le Dow Jones tandis à -0,02% tandis que le 'S&P' (+0,05%) bat bien un 30ème record historique cette année (à 1.988 en clôture) ainsi qu'en 'intraday' (à 1.991,4 contre 1.989,2 la veille).

Si l'on retire Facebook qui s'envole de +5,2%, le 'S&P' aurait fini lui aussi dans le rouge.
Le Dow Jones a été plombé par la chute de Caterpillar qui lâche -3,1% à 105$, malgré un bénéfice en forte hausse, mais les perspectives sont jugées peu enthousiasmantes.

Le S&P500 n'accède pas aux 2.000 mais comme les 5 mois calendaires précédents se sont achevés au plus haut, l'objective reste accessibles d'ici le 31 juillet (il reste 5 séances).

Les derniers chiffres parus aux Etats Unis à 15H45 et 16H ont un peu refroidi les acheteurs: les ventes de maisons individuelles connaissent une chute surprise de -8,1% en juin pour un rythme annuel de 406.00 contre 475.000 attendu et le PMI manufacturier américain recule de -1 point à 56,3 alors qu'il était attendu autour de 57 et se situe au plus bas depuis 3 mois.
Le chômage en données hebdomadaires continue en revanche de reculer aux Etats Unis, à 284.000 (-6,3%, soit -19.000) et les inscriptions hebdomadaires sont au plus bas depuis février 2006.

Si les chiffres du chômage attendus le 1er août confirmait une sorte de retour au plein emploi, avec des salaires en hausse, la FED pourrait devoir changer de discours et montrer qu'elle ne veut pas prendre le risque de prendre un coup de retard sur l'inflation.

Le Nasdaq a été plombé par Qualcomm qui a plongé de -6,65% alors que sa croissance en Chine affronte des vents contraires.

Le 'S&P' a subi la pression de General Motors (-4,5%) dont les profits ont chuté de -85% suite au coût du rappel de dizaines de millions de véhicules afin de restaurer la confiance des acheteurs.

De toutes façons, Chrysler et Ford sont confrontés aux mêmes menace d'actions en nom collectif pour cause de défauts affectant la sécurités des véhicules et de leurs passagers (Chrysler annonçait mercredi soir un spectaculaire rappel de 792.000 SUV).


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