Wall Street déçoit: cela peut sembler un jugement sévère puisqu'au moins la moitié des principaux indices ont terminé 'dans le vert'... mais les scores de clôture sont assez éloigné des records absolus qui s'inscrivaient à la mi-séance.

Vers 19H en effet, le Nasdaq affichait un gain de +0,6% à 4.984, le Dow Jones +0,25% à 18.244 et le 'S&P' prenait +0,2% à 2.120 (soit 2Pts de mieux que lundi soir).

Au final, le 'Dow' grappille 0,1% à 18.225 (certes un nouveau record absolu), le Russel-2000 prend +0,03% (c'est symbolique), le Nasdaq finit stable (-0,02% in extremis, il a manqué moins de 1 point pour inscrire un nouveau 'plus haut' à la cloche).
Mais il y a aussi des replis: -0,7% pour le 'S&P' (à 2.115), -0,24% pour le Nasdaq-100 et -0,51% pour le Dow Transportation.

First Solar à bondi de +7%, Mc Donald's +3,9%, Yahoo! de +2,4%... mais ce sont les rares coups d'éclat de cette séance, marquée surtout par les replis de Hewlett Packard -9,9% (sur une révision à la baisse du bénéfice annuel pour cause d'effets de changes défavorables), de Chesapeake -9,55% (profits très inférieurs aux prévisions), d'Alcoa -4,7%, d'Apple -2,6% et Baidu -2,4%, d'Intel -1,4%.

Malgré la 'temporisation' observée au cours de la dernière heure, le mois de février qui s'achève dans 48H s'annonce déjà comme l'un des plus époustouflants du 21ème siècle, avec un nombre de records battus qui donne le tournis (et un gain de +3 à +4,5% selon les indices).
Côté indicateurs macro-économiques, les opérateurs ont pris connaissance du chiffre des ventes de logements neufs en janvier aux Etats-Unis, lequel est ressorti parfaitement stable... mais supérieur aux prévisions du consensus.
Le Département du Commerce en a en effet dénombré 481.000, après 482.000 en décembre (chiffre révisé de 481.000), alors que les économistes tablaient en moyenne sur 470.000.

La mauvaise surprise provient des stocks hebdomadaires de pétrole brut qui ont explosé de +8,43 millions de barils supplémentaires, ce qui correspond à un nouveau record absolu : il va manquer de réservoirs souterrains suffisamment profond, de pétroliers ancrés au large de la Louisiane pour stocker tous ces excédents.

La bonne nouvelle réside dans un surcroit de consommation de produits distillés (vague de froid oblige sur la côte Est) et d'essence, preuve que les automobilistes profitent de la baisse des carburants pour se déplacer davantage, malgré des routes verglacées.

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