Wall Street devrait poursuivre sa marche vers les sommets vendredi, soutenue par les derniers propos du président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi.

A une trentaine de minutes de l'ouverture, les 'futures' sur indices affichent d'ores et déjà des gains de l'ordre de 0,8%, annonçant un début de séance en nette hausse.

Le patron de la BCE a répété aujourd'hui depuis Francfort que la BCE se tenait prête à 'élargir ses moyens d'intervention' si nécessaire, en ajustant par exemple la taille, le rythme et la nature de ses rachats d'actifs.

Ces déclarations ont largement contribué à soutenir les places européennes, via un accès de faiblesse de l'euro soutenant les valeurs exportatrices.

En Asie, la Banque populaire de Chine a quant à elle franchi le pas en décidant de réduire de 40 points de base supplémentaires son taux sur les prêts à un an.

Aucun indicateur majeur n'est prévu à l'agenda à Wall Street ce vendredi, mais une certaine volatilité est à attendre en cette journée des 'trois sorcières', marquée par l'expiration de toute une série d'options sur indices et de contrats à terme sur actions.

Gap a battu le consensus d'un cent sur le trimestre écoulé, grâce à un crédit d'impôt pour six cents par action, mais son quatrième trimestre devrait rester fortement promotionnel, impliquant des pressions sur les marges.

Ann a dévoilé des bénéfices en net retrait au titre de son troisième trimestre, affectés notamment par les conséquences de grèves portuaires, mais aussi par des performances déprimées concernant ses ventes.

Un nouveau florilège de records absolus s'était abattu sur New York hier avec un Dow Jones qui s'est adjugé 0,2% pour culminer à 17.719 points.

Le Nasdaq a repris de son côté 0,6%, à 4701,9 points jeudi, terminant à seulement 0,5 point de son record de 14 ans et demi.

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