Wall Street devrait ouvrir sur une note prudente vendredi après les chiffres officiels de l'emploi aux Etats-Unis, qui ont montré une remontée du taux de chômage et un ralentissement du rythme des créations de postes.

A une trentaine de minutes de l'ouverture, les contrats futurs sur les principaux indices américains reculent d'environ 0,1%, prémisse d'un début de séance sans grand changement.

Le Département du Travail a recensé 209.000 créations d'emplois non agricoles au mois de juillet, contre 298.000 le mois précédent et 229.000 en mai et un consensus établi à 230.000.

Le taux de chômage a rebondi de 0,1 point d'un mois sur l'autre à 6,2%, là où le consensus tablait sur une stabilité à 6,1%, ce qui prouve que la reprise n'est pas aussi vigoureuse qu'espéré.

Au vu du recul du dollar, les investisseurs semblent surtout estimer que ces chiffres moins bons que prévu écartent le risque de voir la Réserve fédérale relever rapidement ses taux.

Sauf que Charles Plosser, le président de la Fed de Philadelphie, a déclaré ce matin que la politique monétaire accommodante de l'autorité centrale n'était absolument pas justifiée compte tenu de la solidité des indicateurs économiques.

Ce partisan de l'orthodoxie monétaire a même considéré que les taux d'intérêt, qui se trouvent à un niveau proche de zéro à l'heure actuelle, devraient être relevés à 1,25% d'ici à la fin de l'année.

Du côté des valeurs, Procter & Gamble a publié ce matin un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, ses réductions de coûts ayant plus que compensé le léger tassement de son chiffre d'affaires.

Chevron a nettement battu le consensus de bénéfice par action au titre du deuxième trimestre, la bonne tenue des cours du pétrole ayant permis de compenser un retrait du volume de production pour cause d'opérations de maintenance.

Burger King a annoncé de son côté des bénéfices en hausse pour le deuxième trimestre, mais uniquement sous l'effet d'une forte compression de ses coûts.

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