Wall Street : en mode 'risk off' avec la Grèce.
A une demi-heure de l'ouverture, les contrats futurs sur indices laissent entrevoir une ouverture en baisse de plus de 1% du côté de Wall Street.
La Grèce se dirige tout droit vers un défaut de paiement alors qu'Alexis Tsipras, le premier ministre grec, a décidé de soumettre à un référendum le 5 juillet prochain les dernières propositions de réformes faites par les créanciers internationaux.
Cette annonce faisait lourdement chuter les Bourses européennes lundi.
'La seule mesure qui pourrait aboutir à un écroulement du système financier mondial, c'est un éventuel arrêt des facilités d'urgence (ELA) accordées par la BCE aux banques grecques', souligne-t-on chez ADS Securities.
'Nous pensons toutefois qu'il s'agit d'un scénario très peu probable', précise le broker.
S'ajoute à cela, beaucoup plus près de New York, l'incapacité de Porto Rico à faire face au remboursement de sa dette.
Les craintes d'un effet-domino de la crise grecque devraient néanmoins pousser les opérateurs à se ruer vers les actifs moins risqués, comme les Treasuries, les fameux emprunts d'Etat américains.
Les valeurs financières devraient être les plus attaquées, les investisseurs cherchant à limiter leurs positions sur les secteurs les plus exposés à l'incertitude économique.
Les difficultés de la Grèce tombent au moment où de nombreux stratèges s'interrogent sur la valorisation des marchés d'actions et notamment sur les 12% de gains inscrits par le S&P 500 au cours des trois derniers mois.
Au chapitre économique, les investisseurs surveilleront les chiffres des promesses de ventes de logements qui seront publiées une demi-heure après l'ouverture.
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