Les marchés américains essuient une légère correction, encouragée par un indice PMI en légère baisse et surtout un avertissement sur résultats d'UPS, entreprise souvent perçue comme un baromètre de la conjoncture économique.

Après une heure et demie de cotations, le Dow Jones recule de près de 0,2% à 17.780 points, de même que le S&P500 à 2.060 points, tandis que le Nasdaq Composite grappille 0,1% à 4.755 points.

L'expansion du secteur manufacturier américain décélère légèrement pour se retrouver à son plus bas rythme depuis 12 mois, d'après l'indice PMI flash de Markit qui est ramené à 53,7 en janvier, contre 53,9 en décembre 2014

'Ce ralentissement est entrainé par une faiblesse des nouvelles commandes, mais la demande demeure suffisamment solide pour permettre un nouveau mois de croissance robuste de l'emploi dans les usines', précise Chris Williamson, chief economist chez Markit.

Sans surprises par rapport aux attentes des analystes, l'indicateur avancé du Conference Board a crû de 0,5% le mois dernier tandis que les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont augmenté de 2,4% à 5,04 millions d'unités en rythme annualisé.

Côté valeurs, UPS chute de près de 10%, le groupe de transport express ayant indiqué qu'il devrait dévoiler un bénéfice par action pour 2014 inférieur à ses estimations précédentes, en raison principalement d'une sous-performance de ses activités intérieures aux Etats-Unis.

'Alors que les volumes de colis et les revenus se sont avérés en ligne avec les attentes, le profit opérationnel a été impacté négativement par des dépenses liées au pic d'activité plus élevées que prévu', explique-t-il.

GE avance de 1%, le conglomérat ayant légèrement dépassé les attentes du marché en termes de bénéfices sur les trois derniers mois de 2014, grâce à la bonne tenue de ses activités industrielles, pour lesquelles il affiche un carnet de commandes solide.

Honeywell prend 3% après avoir dévoilé un BPA hors exceptionnel légèrement supérieur au consensus de marché comme à ses propres objectifs sur le dernier trimestre 2014, permettant au groupe industriel diversifié de confirmer ses prévisions pour l'année qui commence.

McDonalds reste proche de son équilibre à la suite de bénéfices trimestriels globalement en ligne avec les attentes, quoiqu'en baisse sensible sous l'effet de l'appréciation du dollar et d'un recul de la fréquentation de ses restaurants, notamment en Asie.

Kimberly Clark lâche 5% dans le sillage d'un BPA trimestriel en fort repli, le groupe de biens de consommation courante ayant souffert d'effets de changes défavorables qui ont plus que compensé une croissance organique de 3% de ses ventes.

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