Les indices actions américains évoluent toujours sur une pente ascendante, les propos rassurants de la Réserve fédérale, à l'issue du FOMC de mercredi, faisant encore sentir leurs effets à deux jours d'intervalle.

Après plus d'une heure et demie d'échanges, le Dow Jones grappille près de 0,1% à 17.791 points, tandis que le S&P500 et le Nasdaq Composite avancent de 0,2% à 2.066 points et 4.757 points respectivement. Pour rappel, les trois indices avaient pris entre 2,2% et 2,4%.

'Wall Street a connu une séance flamboyante, avec un Dow Jones qui a affiché sa plus forte progression en trois ans, toujours nourrie par les propos de Janet Yellen, ainsi que par les espoirs de stabilisation des cours du pétrole', rappelle un analyste basé à Londres.

'Le communiqué du FOMC a indiqué que la banque centrale se montrera 'patiente' dans son calendrier de hausses de taux et les responsables de la politique monétaire ont dressé un tableau optimiste de l'économie', précise-t-on chez Wells Fargo Advisors.

Les indices actions américains peuvent d'autant mieux poursuivre sur leur lancée ascendante, qu'aucune donnée économique - susceptible d'infléchir cette tendance - n'est attendue ce vendredi aux Etats-Unis.

Côté valeurs, Nike abandonne 3,7% à 93,5 dollars, sanctionné pour une publication mitigée au titre de son deuxième trimestre comptable, avec des commandes décevantes pour les mois à venir et des propos prudents de la direction.

Xerox prend 1,7% à 14,1 dollars, après un accord avec le groupe de services informatiques Atos pour lui céder son activité d'externalisation informatique Xerox ITO, pour un montant de 1.050 millions de dollars hors ajustements pré-signature.

BlackBerry dévisse de 6,4% à 9,4 dollars sur le Nasdaq, à la suite des résultats du fabricant canadien de smartphones pour son troisième trimestre de l'exercice 20014-15, marqués par une forte contraction des revenus.

Chevron progresse de 1,1% à 110,2 dollars et Schlumberger 1,2% à 85,3 dollars, a la faveur du redressement du cours de pétrole WTI de 3,7% à 56 dollars le baril. Il avait atteint auparavant un plus bas depuis mai 2009.

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