Peu importe le contexte, il y a toujours un prétexte pour justifier la poursuite de la hausse funiculaire entamée fin août mais qui respecte une régularité de métronome depuis le début du mois d'octobre avec 10 séances de hausse sur 11 et entre 9 et 10 records absolus dans l'intervalle selon les indices.

Les 3 motifs de hausse les plus évidents furent Apple (+2% à 160$), le secteur bancaire (+1,5%) puis l'indice 'Empire State' de la Fed de New York qui explose à la hausse de +6Pts, à 30,2 en octobre, alors même que le consensus anticipait au contraire une baisse vers 20 ce mois-ci.

L'Empire State s'offre même le luxe d'effacer avec une marge spectaculaire le précédent zénith de 27,5 atteint en septembre 2014: les industriels de la côte Est prévoient désormais un avenir radieux, sans horizon de temps.

Revenons-en aux records: l'indice Dow Jones finit au plus haut du jour (+0,37%), à 22.957: il apparaît peu douteux que les 'algos' sont programmés pour le tracter vers 23.000Pts dès ce mardi.
Il ne lui aura fallu que 26 séances pour passer de 22.000 au 'mille supérieur', alors que cela avait pris plus de 100 séances (du 1er mars au 2 août) pour passer de 21.000 à 22.000.

Le S&P500 grappille +0,2%, à 2.558, le Nasdaq Composite +0,3% à 6.624 (et 6.630 au plus haut en début de séance).

Les investisseurs semblent parier que les résultats trimestriels à venir
justifieront les valorisations stratosphériques -jamais vues depuis 1929- et des gains annuels qui s'étagent entre +14% pour le S&P-500, +16% pour le Dow jones et +2,7% pour le Nasdaq-100.

Le Nasdaq a été dopé non seulement par Apple mais aussi par Netflix (+1,5% puis +2% en 'after hour' après ses résultats et nouveau plus haut absolu à la clé), Nvidia +1,7%, Incyte +2%, Micron et Comcast +2,7%.

Les valeurs financières ont soutenu le 'S&P' avec JP Morgan +2,1%, Bank of America et Goldman Sachs +1,6%, Morgan Stanley et Keycorp +1,3%, Regions financial +0,9%.
A noter également le test des 52$ par le pétrole qui a finalement consolidé vers 51,2$ sur le NYMEX alors que les tensions montent entre Bagdad et les indépendantistes du Kurdistan, notamment au sujet des champs pétroliers0



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