Wall Street tente de s'orienter à la hausse vendredi matin, ce qui n'est pas chose facile au vu de l'absence de stimuli.

En fin de matinée, le Dow Jones fait du surplace autour de 18.515,1 points, tandis que le Nasdaq progresse de presque 0,3% à 5087,2 points.

'On essaie de repartir de l'avant après le reflux d'hier', commente un intervenant.

Le S&P 500 - avec une hausse de 0,2% à 2168,5 points - parvient à préserver son support des 2160 points.

La tâche semble d'autant plus difficile que les derniers résultats d'entreprises ont presque systématiquement réservé de mauvaises surprises.

GE perd ainsi 2% après avoir fait état, à l'occasion de sa publication de deuxième trimestre, d'une faible demande dans les secteurs de l'énergie et des transports.

Honeywell subit également des dégagements (-3,5%) après avoir pourtant resserré à la hausse sa fourchette cible de bénéfice par action ajusté pour 2016, entre 6,60 et 6,70 dollars contre 6,55-6,70 dollars précédemment.

Boeing se replie de 1,2% après avoir annoncé toute une série de nouvelles charges sur ses programmes les plus emblématiques, susceptibles de peser sur ses résultats.

Seul AT&T prend le large (+2%) dans le sillage de résultats de deuxième trimestre marqués par un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars, ou 55 cents par action, contre 3,08 milliards représentant 59 cents l'an passé à la même époque.

Si aucun indicateur officiel ne figure à l'agenda économique aujourd'hui, les investisseurs ont pris connaissance dans le courant de la matinée de l'indice PMI de Markit pour le secteur manufacturier américain, ressorti à 52,9 en estimation 'flash' pour le mois de juillet, à comparer à 51,3 en donnée définitive au titre du mois précédent.

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