Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a pris 0,55%, 89,32 points, à 16.262,56, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, s'est adjugé 0,68%, 12,37 points, à 1.842,98 et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 0,29%, 11,47 points, à 4.034,16, alors qu'il avait été jusqu'à perdre 1,9%.

Coca-Cola a fini en vive hausse, s'adjugeant 3,74%, signant la deuxième plus forte hausse du S&P 500, les opérateurs saluant la publication de trimestriels meilleurs qu'attendu et qui témoignent d'une progression de ses ventes en Chine qui a permis de compenser les baisses enregistrées en Europe et la stagnation en Amérique du Nord.

Johnson & Johnson, qui fait lui aussi partie du Dow Jones, a de son côté gagné 2,12%, soutenu là encore par des résultats supérieurs aux attentes, en raison notamment d'une hausse des ventes des médicaments sur ordonnance.

"Les perspectives semblent positives, cela ne fait pas de doute, et il y a une forme d'optimisme sur la question des résultats", a commenté Anastasia Amoroso stratégiste marchés à J.P. Morgan Funds à New York.

"Mais vu que l'on a tant parlé du mauvais temps au premier trimestre et que cet élément est pris en compte dans les estimations, les prévisions ne sont pas très élevées."

Les bons résultats de Coca-Cola et Johnson & Johnson ont été partiellement occultés par la publication, avant l'ouverture, de l'indicateur Empire State qui n'a pas incité à l'optimisme.

L'indice NAHB n'a pas non plus été de nature à rassurer les investisseurs. S'il est ressorti en hausse, la progression a finalement été très modeste et l'enquête montre qu'en majorité, les promoteurs immobiliers restent pessimistes.

(Chuck Mikolajczak, Nicolas Delame pour le service français)